Les aberrations de François Hollande en matière de politique étrangère et de défense

Il me semble indispensable d'aborder maintenant un thème national crucial. Il s'agit bien évidemment de la politique étrangère française et, de la défense nationale, qui en est un des piliers logique, notamment en matière de dissuasion nucléaire.

Parlons-en justement de la dissuasion nucléaire. François Hollande nous explique que s'il est élu, c'est sûr, il ne touchera ni au parc  nucléaire actuel, ni à la politique de dissuasion. Et encore une fois, il embobine les français avec des promesses qui n'en sont pas, des réformes identiques à la situation actuelle, autrement dit, pas de réforme, et ainsi tente de créer des polémiques autour de faux débats, occultant ainsi les vrais problèmes et aberrations de son programme. 

Tout à son discours populiste, il en oublie les incohérences nombreuses. On ne peut vouloir à la fois réaffirmer la domination de la France dans le monde et en même temps sans cesse critiquer ses partenaire, qu'ils soient économiques ou politiques. Il faut savoir faire des compromis pour le bien de la France, des français et des françaises.  On ne peut prôner les droits de l'homme et en même temps critiquer les opérations déjà en cours qui vont dans ce sens. On ne peut demander des interventions militaires à tout va et dans le même temps désarmer la France. On ne peut vouloir intervenir partout et réclamer du meilleur matériel et dans le même temps réduire le budget de la défense.

Si le discours de François hollande concernant la défense est certes  très critiquable, c'est certainement concernant l'Europe qu'il est le plus inconscient, pour ne pas dire utopiste.

Il souhaite en effet revoir entièrement les accords économiques et politiques qui ont été trouvés au cours depuis 2007 et la crise économique mondiale. Mais qu'il aille demander aux 26 autres membres de l'UE de revoir des mois de négociations car cela ne correspond à sa petite vision de l'Europe, celle qu'il imagine, assis dans son bureau. Qu'il aille voir les chefs d'Etat et leur proposer de rebrousser chemin et de repartir en arrière, à contre-courant du monde actuel!

Comme je l'ai déjà dit, même avec toute la bonne volonté du monde, ses critiques à l'égard des partenaires de la France, que ce soient les marchés financiers ou les puissances étrangères ne peuvent que conduire la France vers un isolement certain, accentué par des idées dépassées.

Pour les jeunes pop de la 11° circonscription,

Edwin Gouthière